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Why must the day
Why must the day
undo its eve,
autumn summer,
grown years the years agrowing?
Gardens under these
have rotted.
Suns like cast-off
raiment perish
beyond this noontide.
He has no more questions.
There is a music he loves.
Translated by Samuel Beckett
[Alain Bosquet, No Matter No Fact]
google book
*
Pourquoi faut-il que les lundis
étranglent les dimanches;
et l'automne, l'été;
et l'heure adulte, l'heure la plus jeune?
Sous les jardins,
d'autres jardins ont expiré.
Derrière le soleil,
d'autres soleils succombent,
comme de vieux habits dans une armoire.
Il n'interroge plus:
il aime une musique.
*
100 jegyzet egy magányhoz
100 NOTES POUR UNE SOLITUDE
/részlet/
A hétfőknek miért kell
letaglózni a vasárnapokat;
s az ősznek a nyarat;
s a felnőtt órának az ifjú órát?
Kertek alá
más kertek temetődnek.
A nap mögött
napok roskadnak össze,
mint szekrényben avitt ruhák.
Semmit se kérdez többé:
egy dallamot szeret.
Somlyó György fordítása
Alain Bosquet, 1954
Studio Harcourt / RMN
Villégiature
Voulez-vous prendre des vacances
dans mon poème?
C'est en toutes saisons que mes chambres se louent,
donnant au choix sur l'infini et sur l'extase.
Je ne suis pas très cher: un long silence, un bref soupir,
et je vous fais mes locataires
Voulez-vous prendre des vacances
dans mon poème?
C'est en toutes saisons que mes chambres se louent,
donnant au choix sur l'infini et sur l'extase.
Je ne suis pas très cher: un long silence, un bref soupir,
et je vous fais mes locataires
jusqu'à la mort des temps.
Invitez vos amis:
plus on est de rêveurs, plus on s'abuse,
et il faut s'abuser devant ce siècle froid,
n'est-ce pas votre avis?
Mon poème est gratuit comme un hôtel de luxe
ouvert aux grands oiseaux.
Invitez vos amis:
plus on est de rêveurs, plus on s'abuse,
et il faut s'abuser devant ce siècle froid,
n'est-ce pas votre avis?
Mon poème est gratuit comme un hôtel de luxe
ouvert aux grands oiseaux.
*
Nyaralás
Villégiature
Villégiature
Akarsz-e nyári szabadságra
versembe jönni?
Minden évszakban vannak kiadó szobáim
a végtelenre s az önkívületre nézők – tetszés szerint.
Nem vagyok drága: hosszú csend, rövid sóhaj
és lakóm lehetsz
az idők végezetéig.
Közöld barátaiddal is:
mentől álmodozóbb valaki, annál inkább csalódik,
s kell a csalódás hideg századunkban,
nem így gondolkozol te is?
Versem ingyenes, mint egy luxusszálloda,
amely nagy madarakra néz.
Képes Géza fordítása
With Max Ernst, Huismes, 1959
With Man Ray and Dorothea Tanning, Paris, 1960
Alain Bosquet, Paris, 1984
____________
Somlyó György: Az Utazás, Magvető, Budapest, 1984
Alain Bosquet: ÁLOMGYÁR, Európa Könyvkiadó, 1977
Alain Bosquet: Le Mot Peuple, 1974
Alain Bosquet: No Matter No Fact, New Directions Publishing Corporation; 1988
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